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Les caprices du temps

3 juillet 2007

Pendant ce temps !

Je n'ai pas laisser tombé !
Je suis tout simplement fort occupée...

D'ailleurs je vous invite à venir voir tout cela en images et bien plus encore
sur mon nouveau petit blog tout neuf !


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J'adore construire pour les sims et Je remercie Alexandre de me permettre de partager mes créations  avec tous les fans...


à très bientôt
pour une nouvelle histoire !

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15 décembre 2006

Fin de saison...



a

«Amère et aigrie». Voila comment qualifier la jeune femme douce, patiente et calme d’il y à quelques mois… Que de bouleversements dans son quotidien depuis le retour de Jazz !


b

Blessée,  perturbée, incapable du moindre jugement objectif... L’orgueuil exacerbé de Myliss l’avait conduite dans un retranchement total. Négative à toutes tentatives d’approche du père de ses enfants, malgré le chagrin elle se confortait dans un profond mutisme à son égard…


d

En guettant le retour des triplés ce jour là, Elle ressassait inlassablement ses sombres idées… Comme chaque mercredi, ils avaient demandé la permission pour aller rendre visite à leur père… Bien sûr elle avait accepté sans broncher, consciente qu’elle ne pouvait rien contre ce fait, mais à quel prix !


c

Pour ça, restée seule dans sa maison, elle ne le supportait pas ! C’était beaucoup trop difficile de s’écouter déblatérer sur une vie affective qu’elle même avait construite sur un idéal conservateur de valeurs datant au moins d’il y a cent ans !


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Désespérément solitaire face à un destin de célibataire, où atteindre les noces d’or n’était certainement pas écrit, l’amertume et le regret quant à ces dernières années refaisaient douloureusement surface… Vraissemblablement, elle pensait être passée à côté de tout !
May, Molly et Jordan n’avaient plus autant besoin d’elle, ils vaquaient chacun à sa petite vie respective, avec amis études et autres sorties… Le poids de la solitude pesait de plus en plus lourd sur les frêles épaules d’une femme abattue par une existence qui ne lui avait pas fait de cadeau.


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Pourtant, les travaux de réhabilitation de sa maison étaient presque terminés… Les ouvriers avaient effectué un travail efficace, et très rapidement un premier étage avait vu le jour…
Dotée de deux chambres, d’une salle de bain et d’un coin de nécessité supplémentaires, la maisonnette idéale de ses débuts était devenue un joli pavillon, dont Myliss avait elle même dessiné les plans dans le respect du style d’origine et du patrimoine architectural du quartier.


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Côte professionnel, elle s’était vue accéder au rang d’interne !
Et pour s’occuper, pendant les jours de congé, elle jardinait...  Histoire d’enjoliver un peu leur cadre de vie.


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Seulement quand toutes les tâches d’entretien terminées, elle se retrouvait les bras ballants, ses pensées retournaient inévitablement vers sa vie amoureuse partie en lambeaux.

«Pff… Qu’adviendra t-il de cette maison quand ils seront adultes et voleront de leurs propres ailes ?  Je n’ai plus de perspectives d’avenir... «lui»... Il ne s’est pas gêné, il a refait sa vie, sans perdre de temps ! Comment a t’il pu… »

C’est dans cet état d’esprit qu’elle alla ouvrir la porte dont le carillon sonnait avec insistance…


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Kate - Bonjour Madame…

De voir cette femme dans un uniforme aux multiples décorations, éveilla l’instinct de haute protection d’une mère dont les enfants partis en ballade, étaient confrontés à tous les dangers ! Que pouvait bien faire cette personne chez elle ? Qu’était-il arrivé à ses enfants ?


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Myliss - Bonjour ! Qui a t-il ?  Ciel il  a eu un accident !?

Kate - Non… Rassurez-vous ! Je voulais juste m’entretenir avec vous au sujet de votre ex-mari ! Je suis le commandant Smith…

Myliss - Oh ! Je suis désolée… Mais il n’habite pas ici.

Kate - (insistante) : Madame ! Je suis venue pour vous parler de sa ferveur et de son dévouement à servir notre drapeau… Pourriez vous m’accorder juste quelques minutes ?


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Impressionnée par l’hâbit, Myliss accepta... Plus pour la forme que par envie d’entendre parler de Jazz !

Myliss - Asseyez vous, je vous en prie…

Tous les gestes de civilité effectués, Kate commença le récit des aventures de l’agent des services secrêts à Simsland, en omettant aucun points, et  stipulant même jusqu’où il avait été capable d’aller !


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Au début indifférente, Myliss tremblait maintenant d’effroi rien qu’en imaginant à quels dangers Jazz avaient échappé !

Myliss - (inquiétée) : Vous voulez dire que nous aurions pu le perdre !

Kate - (fataliste) : Oui ! Et à plusieurs reprises, si il n’avait pas eu ce désir de vous retrouver un jour… Seulement, il ne savait pas où vous en étiez de votre vie. Il s’était dit qu’il ferait tout pour savoir ce que vous étiez devenue !


m

Une étincelle de pésence d’esprit vint éclairer cette petite discussion !

Myliss - Mais comment savez vous tout cela ? C’est lui qui vous l’a dit ?

Kate - (affirmative) : Oui Myliss. Je crois que vous aussi, avez déjà entendu parler de moi…


n

Myliss - (clairvoyante) : Vous êtes Kate ...

À voir le regard de son interlocutrice, Myliss comprit qu’il s’agissait bien de Kate, venue en personne excuser la conduite de Jazz !


o

Au bout d’une bonne heure de conversation, Kate s’éclipsa en prétextant un rendez-vous important… Et quelques minutes plus tard, les triplés rentrèrent de leur expédition sans trop de commentaires…


p

Comme dans un rêve, elle les vit, un après l’autre défilé à l’étage... Prendre chacun une douche... Et enfin se vautrer dans le petit canapé, les mains chargées de victuailles qu’ils avaient pris soin d’emprunter au réfrigérateur…



q

Incapable de prononcer un mot… Tout lui semblait soudain irréelle. Les yeux voilés d’un calque translucide, la vérité se faisait de manière intense dans son esprit !
Transportée par un élan irrésistible…


r

- Les enfants, Je sors… Ne m’attendez pas pour dîner !


s

Sans autres explications, plus rien ne semblait pouvoir la retenir… Elle marchait d’un pas rapide et décidé vers la maison de Jazz, prête à tout pour retrouver la chance qui lui avait été donnée de concrétiser ce qu’elle avait toujours souhaité…


t

Jordan - Mais qu’est ce qui se passe ? C’est bizarre !

May - J’ai comme l’impression qu’elle a des choses à dire à papa…

Molly - Génial !

Jordan - Tu crois !? Généralement cela tourne toujours au vinaigre entre eux !

Molly - Bah ! Et bien on verra bien…

May - Tu as bien raison… Qu’est ce qu’il y a au programme ce soir ?


u

Myliss - (appelant) :  JAZZ !

Jazz reconnu tout de suite cette voix ! Il dévala quatre à quatre les quelques marches qui les séparaient, pour se retrouver devant celle qui faisait tant battre son cœur…


v

La poitrine régulièrement soulevée par une respiration saccadée, essoufflée d’avoir parcouru en courant la distance entre leurs maison... Elle se jeta dans ses bras !


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Soudés l’un à l’autre dans une étreinte désespérée… Ils cédèrent tous deux au besoin impératif d’embrasser l’autre…
Caresse voluptueuse, les entraînant dans l’extrême sensation vertigineuse de l’amour fou…


x

- Je suis désolée mon amour de ne pas avoir su t’écouter…

- Tu as dit «mon amour » ?

- Je t’aime Jazz !

-Oh Myliss, mon cœur ! Je suis fou de toi, comme tu as pris du temps pour t’en rendre compte…


y

Le rideau se fermait… La lueur d’une lune bienveillante sur une nuit douce, éclairant deux êtres réunis par un sentiment dévastateur, dévorant leurs cœurs comme un monstre terrible, chamboulant tous les sens et mettant à genoux les fausses résolutions d’une femme qui croyait ne pas avoir droit au bonheur.


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5 décembre 2006

Après la pluie... Deuxième partie

a

Dans le véhicule qui les reconduisait chez Tatiana, au numéro 23 de la route du Bon Heur, à l’autre bout du quartier… Les fiancés partageaient leurs impressions quant aux comportements observés pendant la fête…


b

Tatiana - Ouf ! J’ai craint le pire lorsque Jazz a invité Myliss à danser ! Elle a bien tenu le coup… Je croyais à ce moment là, qu’elle l’aurait envoyé sur les roses !

Stephen - Tu as raison… Ton amie est une femme avertie… Jazz est parfois impulsif, Mais il est très convainquant quand il s’y met, je doute qu’elle lui résiste encore longtemps !

Sur les ondes de l’autoradio, une chanson douce remplissait l’habitacle de la voiture…


c

Au bout d’un quart d’heure de route, les futurs mariés arrivèrent devant chez eux… Mine de rien le petit intermède musical avait été bénéfique… Oubliant Jazz et Myliss, Ils se laissèrent aller à leur passion…


d

Sur le chemin de son domicile et d’un pas  nonchalant, Jazz marchait le long du trottoir, l’air songeur :

« Elle était tellement belle… Sans aucun doute, c’est la femme de ma vie ! Je dois me montrer patient, elle finira bien par comprendre que ma place est auprès d’elle… » Pensait-il en revoyant tour à tour le visage de ses enfants…


e

Chez Myliss, suite au départ des invités… Tous s’activaient au rangement d’après fête, en dansant sur les dernières notes de musique diffusées sur la mini chaîne…

La jeune femme encore transportée par la joie, profitait de l' instant, en mère consciencieuse, elle prévoyait déjà les premiers signes critiques de l’adolescence…


g

Myliss - Mes petits trésors, je suis très fière de vous ! C’est une nouvelle étape de votre vie qui commence et soyez certains que votre père et moi seront toujours là pour vous écouter quoi qu’il arrive… Heureux anniversaire mes trésors !


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Ce pendant… Jazz avait emprunté le chemin le plus long… La marche étant devenue pour lui au fil du temps, un moyen d’évacuer la pression… Tout à sa réflexion il aperçut vaguement sa maison à une centaine de mètres… Arrivé à la hauteur du portail, il pu constater qu’il avait oublier d’en éteindre les lumières…

«Tiens ! J’avais tellement peur d’être en retard au travail ce mâtin… J‘ai été distrait !»

Il avait eu une journée de travail chargée, une sombre enquête sur la double vie d’un mari volage… Heureusement l’anniversaire des triplés avait réussit à lui changer les idées !


i

«Je pensais pourtant avoir fait le tour avant de partir !» se disait-il perplexe en constatant qu’en plus, il avait omis de fermer à clef…


j

Au même moment, à quelques pâtés de maison, la petite famille s‘apprêtait pour le coucher… Les filles partageant la même chambre, s’adonnaient à leur babillage habituel…

May - C’était une super fête ! Molly - As tu remarqué comment papa et maman se regardaient ?

Molly - Oui, et des fois je me demande ce qui se passe, maman a toujours l’air contrarié…

May - En tout cas, lui  est amoureux c’est sûr !

La jeune mère attentive et curieuse qui passait par là, entendant furtivement les dernières brides de mots, ne pu que s’enquérir immédiatement de ce qui se tramait…


k

Myliss - (s’insinuant dans la conversation) : Dit donc Molly, c’est quoi ces histoires d’amoureux ?! tu ne pense pas qu’il est un peu tôt !?…

Molly - (plutôt ennuyée à l’idée que leur mère apprenne le sujet de leur échange) : On parlait de la soirée et…


l

May - (donnant le change et coupant la parole à sa sœur) : Oups ! Maman ! On se disait juste que ce papier peint rose avec le petits lapins  franchement, il ne conviendra pas !

Myliss - (dubitative) : C’est de cela dont vous parliez ?… Bon, hé bien quand le moment sera venu nous choisirons ensemble mes chéries ! Maintenant au lit ! Il se fait tard… Répondit-elle en pensant qu’elle devrait tôt ou tard revenir sur ce sujet…


m

Alors que le quartier entier semblait déjà endormi, chez Jazz, L’heure était au constat ; tous les sens en alerte, il progressait dans son appartement à la recherche d’ indices d’une effraction… Tout avait l’air normal, aucun objet n’avait disparu…

Pourtant une chose attira son attention… «Je ne laisse jamais traîner mon bol du petit déjeuner ! Quelqu’un s’est forcément introduit chez moi !»


n

Continuant son investigation, et d’un pas léger il pris la direction de la seule pièce qu’il n’avait pas encore fouiller… Arme de service en main, prêt à faire feu !


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Arrivé dans la chambre, Il aperçu une forme sous ses couvertures… Il pensa si fort :  

«Quelqu’un dans mon lit !»

Que l’intrus pu percevoir dans son sommeil qu’il n’était plus seul !


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L’inconnue repoussa le couvre lit d’un trait, en  sursautant, comme prise sur le fait !
En découvrant l’identité du personnage, Jazz rangea rapidement son arme et ne pu s’empêcher de lancer sur un ton très surpris…


q 

- Que fais tu dans cette tenue chez moi Kate ! Puis se parlant à lui même,  «Je délire là… C’est une catastrophe !»

- C’est comme cela que tu dis bonsoir à ta femme !  Dit Kate enlaçant Jazz dans une étreinte acharnée !


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Jazz - (ordonnant et repoussant) :
              NON ! Habilles toit tout de suite ! 

Kate - (effrontée) :  Il n’y a pas si longtemps, cela ne te posait pas de problème ! Que c’est-il passé ? Serais tu devenu timide ?


t

Jazz - Les choses ont changé Kate ! J’ai retrouvé ma véritable vie ! Le risque, l’aventure… tout cela est terminé maintenant…! Je ne fais plus partie des services secrets.


u

Kate - (frustrée de se sentir rejetée) : Tu es parti sans prévenir ! Je devais te retrouver et me rendre compte par moi même ! Répondit-elle. Puis changeant subitement de sujet : Dis moi… elle est plutôt sympa ta maison ! Tu crois que tu pourrais m’éberger quelques temps cher partenaire ?

Jazz - (catégorique) : Non ! Impossible… Tu reprends un billet d’avion et tu repars dès demain !


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Kate - (perplexe) Attends un petit peu… Tu es bien expéditif ! Je ne partirais pas avant d’avoir découvert ce que tu caches !

Après quelques instants de mûre réflexion… Le jeune homme, un peu plus lucide, décida que la présence de Kate pourrait être utile… Par le passé elle avait toujours fait preuve d’un grand professionnalisme…


x

Jazz - Ok ! D’accord… Je vais tout t’expliquer… Je t’attends en bas. Dit-il sur un ton calculateur en pensant déjà à une nouvelle tactique de séduction qui lui permettrait de reconquérir le cœur de la mère de ses enfants…


y

En écoutant le récit des dernières mésaventures, Kate se montra plutôt compréhensive… Bien qu’ils avaient été coéquipiers pour les services secrets pendant de nombreuses années, Jazz n’avait jamais laisser entendre qu’il menait déjà une vie conjugale avant d’être muté !


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Aujourd’hui, elle était en mesure de faire correspondre tous les indices concernant la vie de cet homme mystérieux, apparemment peu intéressé par la gente féminine, malgré son charme ravageur et son physique avantageux !


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Pour la réussite de certaines missions d’infiltration, le gouvernement précautionneux les avait «officiellement» liés sans cérémonie…

(Le pseudo couple avait alors cohabité dans un appartement pourvu de gadgets des plus sophistiqués, jusqu’au jour où démasqués par les autorités étrangères, Jazz s’était laissé capturer au péril de sa vie, pour couvrir héroïquement l’évasion de sa partenaire… Au début, réticent à l’idée de vivre avec une parfaite inconnue, il avait appréhendé avec méfiance la vie commune, seulement le temps aidant, une complicité s’était installée jusqu’ à dépasser les limites de la franche camaraderie…)

Une ambiguïté dans leur relation, sans aucun doute soutirée par le caractère un peu ardent d’une jeune femme séductrice dans l’âme, et en pleine fleur de l’age !

Jazz - Tu ne changes pas Kate… Comment as tu pu t’introduire chez moi, sans même prévenir, et te retrouver en petite tenue !

Kate - Grâce à cette technique, nous avons eu du bon temps… N’est ce pas ?


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Jazz - Kate tu es très attirante, mais aujourd’hui cela ne marchera pas !

Kate - Pourquoi pas ?… Rooo! Ne me dis pas que vous l’avez déjà fait !?

Jazz - Cela ne te regarde pas… Et tu comprendra que tu ne peux pas rester ici !

Kate - Oui, C’est ça…! Vous l’avez fait hein ? Racontes !

Jazz - Kate, Je suis sérieux là !

Kate - Okayyy ! Ne t’inquiètes pas… Je ne jouerais pas les trouble fête. À la limite, je dirais même que je pourrais  t’aider…


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Cette longue conversation poussée jusqu’à l’aube, avait eu l’effet souhaité ! Jazz n’en attendait pas moins de la part de sa fidèle alliée. Il pouvait désormais apporter la preuve de sa bonne foi… Sa vie deviendrait enfin celle qu’elle aurait due être !  tout semblait tellement simple…

1 décembre 2006

Après la pluie...

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Les aiguilles de l’horloge du temps continuaient leur progression, entraînant quelques changements  dans la vie de la petite famille Brawn… Le jugement de divorce, l’annonce de la trahison de Jazz, avaient réussit à plongée la jeune femme dans un sentiment de désillusion sentimentale presque surmontée grâce aux bienfaits de sa vie familiale…


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Soulagée du poids de cette union, c’est une jeune femme, mère et célibataire ragaillardie, qui aujourd’hui menait son foyer d’une main de maître ! Subvenir aux besoins affectifs et matériels, était un privilège que le ciel lui avait accordé… Elle s’en contentait dans l’allégresse, en se disant que l’essentiel restait le bonheur des triplés.


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« Ciel, ça n’a pas été facile d’admettre que je me suis une fois de plus trompée… Maintenant… Si il veut revenir dans notre vie, qu’il organise d’abord la sienne ! La banque de sa chance est fermée, et le crédit d’amour impayé c’est terminé ! » Pensait-elle…


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Acharnée au travail, le temps libre était consacré aux études indispensables à sa qualité d’infirmière. 
Les travaux ayant coûté bien plus cher que ce qu’elle avait estimé, une promotion serait la bienvenue !


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Une augmentation qui fût rapidement obtenue compte tenu de sa rigueur habituelle… Plutôt fière et sereine elle se préparait en prévision de la transition des enfants au «stade adolescent»…

«J’ai tellement attendu cet anniversaire !… J’espère qu’ils grandiront bien ! Je crois avoir fait tout ce qui était à ma portée pour combler leurs besoins jusqu’à aujourd’hui.»


i

Après une bonne nuit de sommeil, la maîtresse de maison prévoyante s’y était prise à l’avance…
Dans le séjour préparé à cet effet, une table chargée de délicieux mets très fins commandés chez le traiteur du coin, avait été prévue ; ainsi qu’une mini chaîne stéréo ; mais aussi le gâteau, qui attendait dressé sur une table d’appoint,  l’heure où il régalerait les hôtes et les invités…


j

Elle se remémorait avec nostalgie les bons moments vécus, épiant avec appréhension l’apparition des ses premières rides…   

« Hé oui ! Tout cela ne me rajeunie pas ! Mine de rien ils grandissent trop vite !»


k

Vers la fin de l’après midi, les premiers invités arrivèrent, accueillis par les triplés emballés à l’idée que leur père ferait également partie de la fête ! La présence paternelle leur apportait le petit supplément  indispensable pour leur équilibre, et qui bien souvent leur avait manqué !

Jazz - (d’une voix enjouée) : Salut !

Debout sous le petit porche de l’entrée, Myliss l’air indifférent, observait du coin de l’œil l’arrivée de Jazz tout en évitant de croiser le regard profondément éloquent qu’il ne manqua pas de lui adresser !


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Dans le brouhaha général, on alluma les bougies !


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Parents et amis virent May, Molly, et Jordan se transformer, auréolés d’éclats lumineux de couleurs  phosphorescentes, en tourbillonnants sous une pluie de confettis multicolores…


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Myliss avait réussi le challenge d’amener sa progéniture à célébrer leur douzième anniversaire sans mauvaises surprises…


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C’est  en  mère  parfaitement accomplie qu'elle  porta le toast !


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Un peu en retrait, l’heureux père en pleine réflexion, observais les nouveaux ados avec fierté… Aucun retard dans leur croissance n’avait été a déplorer !

«J’ai de beaux enfants ! Je n’ ai pas vraiment participé, mais je ne demande qu’à rattraper le temps perdu ! Mon fils… mes filles !» Pensait-il partagé entre joie et tristesse…


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Dans un sentiment d’orgueil intense, la jeune  femme qui savourait une coupe de champagne en son propre honneur, histoire de se féliciter un peu de toute l’énergie dispensée pour en arriver là, se vit ramenée à une autre réalité par sa fidèle amie Tatiana !

Tatiana - (curieuse et plutôt marieuse indiquant Jazz d’un signe du menton) : Dis moi un peu… Tu comptes faire quoi avec luiii !... Il est dingue de toi, tu peux me croire, il s’est confié à Stephen !


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Myliss - (sur un ton indiquant qu’elle n’attendait aucun réponse) : Je t’en prie Tatiana ! Tu sais bien que son passé est trop trouble… Cette femme «Kate», il l’a tout de même épousé alors que nous n’étions même pas encore divorcés !

Tatiana - (insistante) : Tu sais, il a probablement ses raisons. Mais aujourd’hui il est iciii !… Et en plus, le revoilà transit devant toi ! Je sais que tu l’aimes… pourquoi nier l’évidence ?

Myliss - (énervée) écoutes, ce n’est vraiment pas le moment…
Tu es très gentille mais je ne tiens pas à en parler ! Qu’il aille au diable !


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Tatiana - Ok, c’est clair ! En tout cas si il abandonne, tu n’auras que les yeux pour pleurer…  Regardes ! On dirais qu’il parle de toi !


t

Stephen - (curieux et plutôt marieur) : Jazz, mon frère ! Tu comptes faire quoi maintenant ? Je suis vraiment désolé de ce qui t’arrive, tu sais ?!

Jazz - Yo ! Je sais que je peux compter sur toi « commandant », Mais je me suis fourré dans de sales draps, et c’est peu dire !

Stephen - Je sais que Myliss a un sacré caractère, mais elle en pince pour toi ! Elle s’est confiée à Tatiana…


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Jazz - (surpris) : Je n’ose même pas y croire, vu le manque d’intérêt qu’elle me témoigne…

Stephen - à l’amour comme à la guerre Jazz !   

Jazz - Tu as raison, J’en ai déjà assez fait pour dire qu’elle ne me reviendra pas facilement… Je vais réfléchir à une nouvelle stratégie…


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Au milieu d’adultes conspirateurs, les triplés dansaient sur les tubes du moment… Entre popularité, connaissance et famille, leur nouvelle aspiration commune étant de faire venir leurs parents sur la piste de danse…

Jordan - Papa ! Tu viens danser ?

Molly - Maman, viens danser !

May - Oui ! Allez… Pour notre fête… (Supplia May).

Jazz - (d’un ton mielleux) : Allons y chérie !... Nous n’allons quand même pas gâcher cet instant !? »


x 

La proximité de Jazz troublait la jeune femme qui fit l’éffort de satisfaire à la demande de ses enfants… Elle releva la tête et se lança dans les premiers pas d’une salsa en vogue…


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Grisés par les effets du champagne, ils s’accordaient à la perfection, évoluant dans le rythme, et se laissant emporter par la danse dans une succession de combinaisons artistiques jusqu’à la dernière note de musique !


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Jazz - (charmeur) Merci Madame…

Rougissante, Myliss détourna le regard sous les yeux amusés des triplés exaltés d’avoir remarqué une attraction presque palpable entre leurs parents…


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La fête d’anniversaire fût une réussite ! Pour La jeune maman comme pour les adolescents…
Au moment de se dire au revoir, Kérine dû se retenir pour ne pas éclater en sanglot…


zb

Myliss - Au revoir Kérine… Je vous remercie pour tout, et sachez que vous serez toujours la bienvenue chez nous…


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Tatiana et Stephen annoncèrent la date de leurs noces… Et Jazz pris congé de ses enfants le cœur lourd, toujours aussi décidé à reprendre sa place à la tête de sa famille !

21 novembre 2006

Le bilan

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Les premiers rayons de soleil pointaient déjà dans le ciel d’azur, baignant la façade du palais de justice, d’un halo étincelant. Le bâtiment se distinguait des autres tant par sa splendeur que par sa respectabilité…


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Myliss impressionnée devant un tel monument, se sentait plutôt ridicule et insignifiante lorsqu’elle en franchit le seuil imposant…

Myliss - Bonjour, je suis Madame Brawn… J’ai rendez-vous avec le juge Armstrong.

Hôtesse - Veuillez patienter, dans la salle d’attente, il ne sera pas long…


c

La jeune femme se dirigea d’un pas hésitant vers une banquette luxueuse, située dans un espace, prolongeant le hall de la réception… Les murs recouvert de lambris, atténuaient un peu les effets de résonances des conversations, mais la séparation vitrée ôtait toute discrétion pour les personnes qui comme elle se retrouvaient là…


d

 « Voilà seulement dix minutes que j’attends et j’en ai déjà vu défiler ! Cet endroit n’est vraiment pas un lieu de villégiature… Jazz ne devrait plus tarder… » se disait Myliss pas très rassurée et de plus en plus mal à l’aise !

Les yeux brillants… Son cœur s’emballait à chaque nouveau visiteur…
elle gardait la tête droite et fière, même si ses joues cramoisies, à cause du souvenir des leurs ébats, témoignaient de sa gène à l’idée que leur nuit d’amour ne soit dévoilée au grand jour…


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Quand il fit son entrée… Elle cru défaillir !
Trop intimidée,  trop heureuse !… Des sentiments troubles qui ressemblaient tout bonnement à ceux d’une femme amoureuse !

Très embarrassée, elle choisit de rester sur la défensive histoire de dissimuler un peu ses émotions…


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Jazz - (à voix basse) : Myliss… Pourquoi m’as tu laissé ?

Myliss - (d’une voix presque inaudible) : écoutes Jazz, les enfants devaient aller en classe…

Jazz - (à voix basse) : Kérine était là !

Myliss - (dans un chuchotement et regardant aux alentours nerveusement) : Ils ne sont pas habitués…


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Jazz - (d’une voix trop forte au goût de Myliss) : Tu m’as rendu complètement fou cette nuit… Partons d’ici… Annulons tout, et recommençons à zéro…! Je te promet que jamais plus je ne te ferais souffrir, ni toi, ni nos enfants !

Myliss - (embarrassée): Chuuuut…! Il est trop tard Jazz ! Regardes où nous sommes !


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Un grincement de goncs vint toubler leur échange… Dans un silence général, toutes les têtes présentes se tournèrent vers la porte qui s’ouvrit sur un homme d’un age certain…

L‘homme - (d’un ton solennel) : Monsieur Delacruze,  Madame Brown !

Juge - Bonjour, je suis le juge Armstrong…

Redressant fièrement la tête, Jazz laissa Myliss entrer la première…

Il pensait : « Apparemment, il n’a pas l’air d’être sévère… Juste un peu froid ! »


i

Juge Armstrong - Si vous êtes ici aujourd’hui, c’est à la demande du procureur… Normalement, il n’intervient pas dans les histoires de séparation, seulement ici, nous sommes devant un cas un peu spécial…

Myliss - Un peu ! Oui… Je voulais ajouter avant toute chose, que nous avons trouvé quelques points d’entente, et Monsieur Delacruze se rapproche de plus en plus des enfants !
Dit la jeune femme croyant que le juge Armstrong faisait allusion à la présumée disparition….


j

Jazz sentait le souffle lui manquer… S’agitant sur son siège visiblement loin d’être confortable…

« Je suis un crétin ! Je n’aurais jamais dû mettre les pieds ici ! » pensait-il, en prise avec un mauvais pressentiment…

Juge Armstrong - Nous avons bien étudié le dossier, et compte tenu de la situation… Votre divorce est définitivement effectif ; la garde des enfants restant à Madame Brawn…
Notez que votre dévouement, et les bons résultats scolaires ont largement contribués à notre décision...
Par contre, il faudra faire encore des efforts pour votre logement qui s’avère être un peu étroit pour trois enfants… Presque adolescents si je ne me trompe ?!

Myliss - Oui… Je ferais le nécessaire Monsieur le juge.


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Juge Armastrong  - concernant Monsieur Delacruze… Ne pensez vous pas que votre «disparition» méritait une petite enquête ?

Au comble du mal aise, Jazz voulu répondre… Mais hélas Armstrong enchaîna la lecture du jugement… Les charges qui pesaient contre le jeune homme étaient trop lourdes !  Le juge possédait un dossier très complet à son sujet !


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Les gouttes de sueur perlaient sur ses tempes ! Très pâle, aucun mot de justification ne pu sortir, tant la pression du regard horrifié de Myliss pesait sur son ignominie…

Ayant l‘impression de vivre un cauchemard, il pensait : « Je n’ai plus aucune chance ! »


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Myliss - (se levant brutalement et insultant) : Tu n’es qu’un monstre…! Espèce de sale type…! Immonde créature…! Je te déteste !

À ces mots… Jazz blessé redevint l’impétueux insolant, qu’il avait été autrefois… Particulièrement maladroit devant un stress !


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Jazz - Tu ne disais pas ça hier soir !

Alors ce fût le coup de grâce pour la jeune femme qui s’enfuit "à toute jambe", en larme… Jazz sur les talons !


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Le juge, imperturbable continua sa lecture en concluant comme si de rien n’était...


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- Toutefois, comme Monsieur Delacruze nous a fait part de son désir ardent de clarifier sa situation et de participer à l’éducation de ses enfants… Nous avons décidé de lui octroyer un droit de visite à raison de  trois heures par semaine.Notez que cette décision a été prise dans l’intérêt de chacun et surtout pour l’équilibre des enfants…


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Depuis combien de temps était elle là, complètement perdue… Dehors ! Se croyant seule, et pensant que le ciel lui était tombé sur la tête ?

«Ciel ! Qu’ai je bien pu faire pour mériter cela ! »


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Mais, il était à quelques pas… guettant le moindre se ses faits et gestes, saisi de peur à l’idée de perdre à nouveau la femme de sa vie et par là même ses enfants !


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Jazz - Myliss ! (Dit-il en approchant doucement)… Tu étais déjà mon épouse… Le reste ne pouvait pas compter !

Myliss - Comment as tu pu ?!

Jazz - C’est passé maintenant Myliss… C’est terminé cette histoire… Pardon ma puce, nous n’avons pas eu le temps d’en parler c’est tout…

Myliss - (cynique) : Dégage !

Jazz - (implorant) : Ok ! Ok… Mais tu dois m’écouter…

Myliss - (dégoûtée et plutôt autoritaire) : Tu n’as plus rien à ajouter ! Retournes d’où tu viens ! Vas retrouver ta femme !


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Jazz - (à genoux) : C’était pour une mission… Myliss ! Crois moi, je te le jure !

Myliss - (impitoyable, le cœur déchiré) : KATE ! C’est ça ?… Madame KATE Delacruze ! Reprit-elle afin d’ essayer de se convaincre elle même du drame qu’elle  était en train de vivre…

Jazz - (doux comme un agneau) : Calme toi… On va discuter tranquillement... Tu veux !?


w

Myliss - (fâchée ne pouvant plus en supporter d‘avantage) : Ne me touche pas… Reste loin de moi ! C’est clair !… Lâcha t-elle en hélant un taxi passant in extremis !


x

Elle reprit sur un ton menaçant :

- Tu as intérêt à bien te comporter devant mes enfants… Et tâches d’être à l’heure pour leur fête d’anniversaire ! Ajouta la jeune mère en s’engouffrant dans le véhicule…


y

« Catastrophe… C’est un véritable gâchis ! J’ai tout perdu… Après ce coup là, je doute qu’elle m’adresse la parole ! Myliiiss… Mon amour ! »  Cria -il…

Les badauds indifférents, attirés par la querelle, ne se préoccupèrent pas de la détresse de ce jeune père bouleversé, figé à quelques pas du palais de justice, et essayant tant bien que mal de rattraper le cours de son existence…   

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13 novembre 2006

Les vendanges

1

Un petit déjeuner englouti en quatrième vitesse, lavés et habillés… Ils étaient déjà fin-prêts !
Levés de très bonne heure, trop pressés de se préparer pour la sortie, les petits yeux pétillaient d’excitation, la joie et la satisfaction se lisaient sur les visages…
Souriante et détendue de les voir ainsi, Myliss se laissait gagner par la frénésie environnante, dors et déjà convaincue d’avoir fait le bon choix en acceptant cette invitation…


2

Quand Jazz arriva, il eu l’agréable surprise de voir que tous, l’attendaient de pieds fermes !

Jazz - On prends ma voiture ?

Myliss - (conciliante)  : Tu prends ta voiture, et moi… Je prends la mienne !

Jazz - (pas contrariant) : Ok ! Comme tu voudras…
              Allez en voiture ! Cria t-il à l’adresse des triplés.

Jordan - On va où ?

Jazz - C’est une surprise !… Je t’explique le chemin ? Ajouta t-il à
              l’attention de Myliss.


3

En constatant que le enfants avaient déjà sauté dans le humer…

Myliss - Finalement je vais monter avec vous…
                   « ça commence bien ! » pensait-elle.


4

Au bout d’une bonne heure de route, les petites têtes dodelinant à cause des soubresauts du véhicule, commençaient à trouver le temps long… l’agitation était à son comble… Jazz annonça qu’ils étaient presque arrivés ! Ce qui eu le mérite d’attiser la curiosité…
La végétation devenait plus luxuriante… Ils empruntèrent un sentier de terre battue pour enfin découvrir émerveillés l’œuvre d’une nature encore intacte… Ils mirent pieds à terre…


5

Jazz - J’ai trouvé ce petit coin il y a environ deux mois, depuis j’y viens régulièrement !
Il me rappelle  les vertes contrées de Simsland où je suis resté embusqué pendant la guerre…

Le ton profond employé et sa voix rauque attira l’attention de Myliss… Elle remarqua sa mine sombre à l’évocation de ce souvenir…

« La vie qu’il a choisit n’a pas dû être une partie de plaisir… »


5a

Le petit groupe avançait entre les haies d’arbustes,  pénétrant un peu plus dans la forêt en suivant une petite trace (probablement laissée par quelques braconniers), pour ensuite passer un rideau de plantes grimpantes qui s’ouvrait sur une jolie clairière curieusement bien entretenue, bordée de buissons fleuris, et où l’on pouvait admirer un petit étang…


6

Une table et des bancs de fortune avaient été taillés pour former un petit coin de déjeuner champêtre se mariant parfaitement avec le cadre et l’environnement féerique de l’endroit…

Jazz - J’ai voulu préparer ce lieu avant votre venue… Alors j’ai coupé les herbes et fabriqué ces  meubles…


7

Jazz - N’ayez aucune crainte, nous sommes en sécurité par ici… Il y a toute une famille de grenouilles qui habite l’étang… C’est un écosystème vraiment  impressionnant ! Si on y regarde bien ! Ça vous dit ?

Les garnements, apparemment séduits par les perspectives de découvertes, coururent patauger vers le point d’eau, et partir à la recherche de quelques batraciens, insectes et reptiles en tous genres…

Mine de rien très charmée par cet aspect de cette nouvelle personnalité…  Myliss proposa son aide pour aller chercher le reste du matériel qu’il avait pris soin d’amener…

8

Myliss - Merci Jazz de nous avoir invité... Cet endroit est magnifique !

Jazz - Pas autant que toi…

Répondit-il en saisissant sa main, pour la porter à sa bouche afin de l’embrasser… faisant glisser ses lèvres tout au long du bras de la jeune femme… Celle-ci ne pu réprimer un petit gloussement, tant ce geste l’avait agréablement surprise…


9

En parfait gentleman, il installa :
grill, transat, parasol en un tour de main ! Laissant à Myliss la corvée de grillade, pendant qu’il faisait plus ample connaissance !


9a

Il s’agissait bien d’une des plus belles journées de leurs existences… Les rires et les conversations allaient bon train, sous l’œil attentif et protecteur de la jeune mère, qui pouvait assister à un rapprochement indéfectible inévitable !


10

Les triplés accaparaient leur père de questions auxquelles il avait bien du mal à répondre toutes en même temps…
Mais il ne s’en plaignait pas, et trouvait matière à rire de chacune de leurs mimiques !


11

Chaque regards lancés en direction de Myliss montraient le plaisir et le bonheur qu’était le sien, à partager ces instants !


12

Ce petit coin de paradis et de sérénité était propice à la détente… Le rendez-vous au tribunal prévu le lendemain restait, d’un commun accord, un sujet interdit…
L’essentiel étant l’instant présent qu’ils partageaient au maximum, sans aucunes arrières pensées !


12a

Le chemin du retour se fit dans l’allégresse… Jordan et ses sœurs commençaient à s’assoupir sur la banquette arrière, sourires aux lèvres…

« Ciel ! C’est bon de les voir aussi tranquilles » pensait la jeune maman.

Myliss - (reconnaissante) : Jazz, j’ai passé une journée superbe !

Jazz - Moi aussi Myliss. J’avoue que je suis triste qu’elle s’achève… Voudrais tu venir dîner chez moi ?… Bien sûr, rien ne t’y obliges, mais saches que j’en serais vraiment ravi.

Myliss - Écoutes… Demain c’est le grand jour, crois tu qu’on en ai le droit ! Le juge…

Jazz - (coupant la parole) : à bas le juge… On avisera !


13

Sans trop réfléchir, désireuse elle aussi de voir continuer l’harmonie retrouvée...

Myliss - J’accepte avec plaisir !

Dans la promiscuité du véhicule, elle observait discrètement cet homme avec lequel elle refaisait connaissance :
Ses mains larges et puissantes tenant fermement le volant… Ses bras… Son torse bombé mise en valeur dans un débardeur très seyant… Le dessins de ses cuisses musclées enserrées dans le tissus du jeans… Ce petit côté mal rasé… ! Virilité, force et caractère émanaient de toute sa personne…

« Il est resté très bel homme, toujours aussi séduisant… »

À cette pensée, elle sentit le feu monter à ses joues !
Détournant le regard vers le paysage qui défilait derrière les vitres teintées...


14

Le puissant moteur, eu raison des kilomètres en deux fois plus de temps qu’il en avait fallut à l’aller !
En rentrant, les triplés assomés, n’eurent de force que pour combler leurs fringales d’une collation légère, et aller ensuite directement se coucher sans prendre le temps de prendre une douche !

Myliss - Ce n’est pas grave mes trésors… Demain matin ce sera : le bain !… promis ? ... Bonne nuit mes chéris…

May - bonne nuit maman, on t’aime très fort !

Alors persuadée que cette escapade avait été bénéfique...
elle priait :

« Ciel ! Merci… Cette excellente journée à reussit à toute la famille !


14a

De son côté, Jazz rêveur, revivait tous les instants vécus, jusqu’à la remise du véhicule loué pour l’occasion…

Le jour s’éteignait peu à peu laissant des traces rougeâtres majestueuses mêlées d’amas cotonneux dans le ciel… Il aurait tant souhaité que le temps s’arrête aujourd’hui !
L’issue fatale de ce rendez-vous au tribunal devenant plus que jamais d’actualité il pensait :

« La machine administrative est déjà en route ! Impossible de faire marche arrière… Acceptera t-elle de m’épouser une seconde fois ! »


15

Il contemplait les premières étoiles espérant voir celle qui exaucerait son vœux.
Loin dans ses pensées, il n’entendit pas le bruit des talons sur les dalles de l’allée… C’était elle !

- Jazz !


16

Son sang ne fit qu’un tour ! Il se leva… Cédant à une pulsion, et la pris dans ses bras, en l’embrassant passionnément…

- Myliss !

l’étau de ses bras… la fine toile de sa robe transpercée par la chaleur de l’étreinte… Elle se sentait bien, pour la première fois depuis une éternité…


16a

- Myliss, on a tant de chose à rattraper… Comment pourras tu me pardonner !?

Faisant un imperceptible effort  pour se dégager. Luttant avec l’envie de se laisser aller…

- Jazz… S’il te plait…

17


Leurs bouches collées l’une à l’autre… Ils goûtaient à nouveaux aux sensations oubliées… Faisant disparaître les dernières résistances…


18

Il la porta jusqu’à l’étage, où leurs deux corps enlacés, entamaient les préludes à l’amour renaissant…



19

Dans un souffle pire qu’une caresse, il murmura :

- Myliss, en est tu sûre ? Veux tu que je me préserve ?

Avec la délicatesse des mots qu’il venait de prononcer, elle laissa tomber tous ses principes pour répondre, entièrement séduite...:

- Je crois… Oui chéri…


20

Laissant libre cours à la passion, oubliant les soucis, et le somptueux dîner livré un peu plus tôt par le traiteur… C’est dans l’intimité de la chambre de Jazz qu’ils se laissèrent entraîner sur la vague... Unissant leurs âmes dans un déferlement charnel…

21

Au petit jour… Myliss s’était enfuit…


22

Assaillie par l’incertitude et la culpabilité :

«Ciel ! Comment cela a t-il pu arriver…!? Je l’aime toujours ! même après tout ce temps... »
 

6 novembre 2006

Blablas !

Salut !

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Si tu passes par ici, ce n'est pas dû au hasard !

Forum du daily-sim
Site officiel français
l'annuaire sims

Que tu viennes d'ici où d'ailleurs, je te remercie de ton passage !
Depuis le 1er Novembre, tu peux découvrir ce blog par le biais de

Farfasims
Verte vallée

Que je tiens à remercier de tout cœur pour leur accueil très chaleureux !

Sans oublier le forum de l'universims !


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Ps : Des remerciements à tous ceux qui m'aident grâce à leur commentaires, remarques et conseils éclairés... Timmeronne, Cally, Pensée, Ange, Fyrum, Chloé, Choups, Mimi'z, saxo, Dark angel, Kel, Buffy, Sylvana, AnneB, Fonsine... et toi aussi !
J'espère n'avoir oublier personne !


6 novembre 2006

Les effets de la lune

A

La vie du quartier suivait son cours… La municipalité fière d’exhiber ses nouveaux aménagements, favorisait les activités de plein air, attirant ainsi les visiteurs, mais aussi de nouveaux habitants.


B

Par soucis de garder le contact avec ses enfants, et  décidé à reconquérir le cœur de leur maman, c’est dans un duplex, situé dans un lotissement fraîchement rénové, à quelques pâtés de maisons de celle de Myliss, que Jazz avait finalement élu domicile…


C

Que de chemins parcourus depuis ce fameux jour, où il avait prétendu aimer une autre femme pour s’enfuir vers une «pseudo» liberté faite d’imprévus et de missions dangereuses ! Par goût du risque et de l’aventures, il avait préféré à l’époque mettre fin à cette relation qui de toutes manières l’aurait conduit à sa perdition…


D

« Elle était bien trop douce, trop fragile… trop gentille pour moi… impétueux, vif, lamentablement gâté… riche et présomptueux ! Nous étions si jeunes, je me sentais vraiment incapable de supporter une petite vie minable et sans surprises… »


E

C’était un jeune homme vaillant, robuste, très remarqué pour ses aptitudes physiques et charismatiques. Il s’était vu, lors de ses trois jours citoyens, recruté d’office dans l’armée au régiment spécial d’intervention commando, pour ensuite intégrer les services secrets d’état !
Une vie de « taupe » qu’il avait décidé de bien enterrer, grâce à une retraite anticipée...
Après une cure d’emprisonnement de trois ans chez l’ennemi… Le temps était enfin venu pour lui d’être rapatrié dans son quartier d’origine afin d’y reprendre le cours normal de sa vie…


F

« J’ai tout sacrifié ! Je pensais qu’elle avait refait sa vie… j’étais prêt à tout braver pour la retrouver mais pas comme ça…! »


G

Des retrouvailles fracassantes ! Une première rencontre bâclée avec ses enfants, suivies de ces interminables démarches au palais de justice pour avoir le droit d’exercer son autorité paternelle ! Il en était là de sa réflexion, pestant contre le destin et la fatalité…


H

Souvent, elle passait devant chez lui, chemin incontournable, vers la boulangerie la plus proche. Il ne manquait pas de s’enquérir de nouvelles des triplés, histoire de suivre leurs évolutions, l’air  sincèrement intéressé !


I

Il téléphonait régulièrement, faisant preuve d’imagination pour trouver les lieux à la mode où il aurait aimé inviter sa petite famille…

« Un jour, elle finira bien par accepter… » pensait-il à chaque nouveau refus.


I1

Ferme et intransigeante, Myliss avait choisit de ne pas cédé aux caprices d’un père et époux irresponsable et démissionnaire !
Prête à aller jusqu’au bout de ses nouvelles convictions… c’est au détriment de ses petites économies qu’elle réussit à combler un peu le vide laissé après le passage de Jazz dans son foyer… Elle s’efforçait de remplir le quotidien d’activités diverses, essayant tant bien que mal de se distraire et d’apporter équilibre et bien être aux triplés…


L

Leur métamorphose en petits adolescents restait prioritaire… Sans relâche, et sans faiblir, avec l’aide de Kérine, elle s’évertuait à parfaire leur éducation !


M

Myliss - Avez vous remarqué Kérine comme May a pu rattraper son retard ! Cette petite se surpasse dans tout ce qu’elle entreprend… Elle m’a confié qu’elle voulait entrer à l’école privée. Vous vous rendez-compte, pour son age !

Kérine - Avouez que vous êtes fière de leur réussite ! L’autre jour, j’ai préparé un gâteau fourré… Figurez vous qu’ils ont tout dévoré en ne laissant que les miettes… (rire)
Sacrés garnements… ! »

Myliss - Je vais inviter le directeur… « mes petites lumières » pourront eux aussi fréquenter cette prestigieuse école !


N

Kérine - Vous avez bien raison madame, c’est vrai qu’ils sont doués, ils le méritent amplement !

Myliss - Oui ! De plus ce sera un autre bon point pour mon jugement de divorce !


Na

La perspective de cet ultime entretien était un véritable casse-tête… Par crainte de se voir obligée de partager ses enfants,  elle s’était acharnée au travail jusqu’à obtenir une nouvelle promotion et  renflouer un peu son compte en banque… Il ne manquait plus qu’une ombre au tableau !


O

Pour l' occasion, elle avait pris le temps de faire le ménage méticuleusement, de déplacer quelques meubles, et de cuisiner de délicieuses côtes de porc accompagnées d’un gratin de macaroni…

« Notre maison est modeste, mais les efforts que nous avons fourni devraient favoriser l’inscription des enfants pour la rentrée prochaine… »

Seulement, c’était sans compter sur le caractère conservateur de la jeune mère !


P

En entendant la voiture arriver, elle pris les devants pour se retrouvée nez à nez avec un individu loufoque qui prétendait être le directeur de cette école renommée !


Q

Dès lors, le rendez-vous pris une tournure catastrophique… Malgré elle, Myliss fit en sorte de se montrer accueillante en proposant une visite ultra rapide de la pièce principale… Elle rangea discrètement ses petits plats en se disant que celui là, se contentera d’un frugal repas vite préparé !

« Ciel ! Quand prendra fin ce cauchemar ! Il est hors de question que Mes enfants mettent les pieds dans un établissement qui tolère cet espèce de mohican comme directeur… Qu’il s’en aille ! »


R

Suite à ce malencontreux incident :

Myliss - (navrée) : May, je suis désolée que cela n’est pas marché…

May - (sur un ton de reproche) : Si mon père était là, je suis sûre que le directeur aurait accepté !

Myliss - (retournée) : Ben dis donc, tu devrais mesurer tes paroles May !

Jordan - (critique) : Nigaude ! C’est parce que notre maison n’est pas assez jolie !

Myliss - (Heurtée… sur un ton autoritaire, Coupant cours à cette discussion qui prenait tournure de dispute…) : Bon, je sais que vous êtes très déçus. Je referais une demande dès que vous serez rentrés au collège d’accord ?! Maintenant filez dans votre chambre !


S

Les paroles de May et de Jordan l’avaient profondément blessée. Leurs comportements inacceptables reflétaient parfaitement leur états d’âmes depuis le retour de Jazz.

Elle se disait : « May devient prétentieuse, Jordan irrespectueux…»

La petite Molly par contre prenait partie pour sa maman lors des petites réunions fraternelles…

Molly - Vous avez dis n’importe quoi ! Avez vous vu la tête du directeur !


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Myliss se doutait bien que leur entretien tournait autour de leur père, mais elle préférait restée discrète, et n’interférait pas dans leur conversation, considérant qu’il s’agissait là d’un signe de maturité évidente et qu’il lui tardait de les voir grandir !

« Je pourrais leur parler plus librement… ils comprendront… Après tout personne n’est parfait ! »


T

Un brin nostalgique, le cœur profondément mélancolique… elle  fini par accepter l’invitation de Jazz pour une ballade en forêt…

Plutôt circonspecte, elle pensait : « J’espère au moins que cela détendra l’atmosphère, et que je n’aurais pas à le regretter… » 

- Ok Jazz, à demain…

31 octobre 2006

Pluie et vent


Note de l'auteur : Pour une lecture plus agréable, j'ai mis un effet de grain sur les images misent pour accompagner les actions antérieures, et pour Jazz un peu grisé, j'ai utilisé un effet de vague...

...

A

Les boutiques, ouvraient leurs lourds rideaux métalliques. Une journée trépidente s’annonçait, en cette veille de fête… Les commerçants occupés à décorer leurs vitrines, la foule grossissante de passants préssés, ne virent pas passer cette jeune femme sortant d’un pas rapide du palais de justice…


B

Dans le taxi qui la ramenait chez elle ce jour là, Myliss se remémorait les évènements qui avaient suivit la surprenante soirée chez Tatiana, où les tensions nerveuses misent à rude épreuve avaient été si difficiles à  se dissiper, Perturbant ainsi la petite vie si tranquille de sa petite famille… Les souvenirs se bousculaient…


C

Après une nuit sans sommeil, la jeune mère avait dû faire appel à toute sa lucidité, en prévision d’une approche prévisible et intéressée du père de ses enfants.


D

Myliss - Jordan, Molly, May… J’ai à vous parler. Avait-elle dit, à l’heure où les enfants semblaient le mieux disposés.

Les triplés - Oui maman ! Avait-ils répondu en cœur.

Myliss - (d’une voix très douce) : Vous savez à quel point je vous aime ? Vous êtes mes rayons de soleil, et je ne ferais jamais rien qui puisse vous rendre tristes ?…


E

Myliss - Voilà… J’ai eu des nouvelles de quelqu’un que vous ne connaissez pas, mais qui cherchera sûrement à vous rencontrer…

Jordan - (très curieux, comme à son habitude) : Qui est-ce ?

Molly - (amusée) : J’espère que ce n’est pas le directeur ?

May - (sérieuse) : Chuuut !… Taisez vous !

Myliss - (encore plus douce) : C’est plus que le directeur, il s’agit d’un monsieur qui a été très proche de moi… Et j’ai appris qu’il revenait d’un très long voyage…

May - Tu veux dire qu’il viendra chez nous ?


Myliss - J’en suis presque sûre… Et si il venait, sachez qu’il est très gentil.

Jordan - C’est qui maman ?

Molly - Un amoureux ?

Myliss - (à voix basse) : Il s’agit de votre père…

Jordan - (impressionné) : Waou…

Molly - Il s’appelle comment ?

Myliss - Je compte sur vous pour ne pas poser trop de questions…


May - Il va rester ?

Myliss - Tu sais, May, j’ai été très rassurée de le revoir et de lui dire que vous étiez en bonne santé… Pour le reste, seul le temps nous le dira…


Ea

En arrivant chez elle, toujours aussi obnubilée, Elle paya le chauffeur, sorti les clefs de son sac et se dirigea vers sa maisonnette, mue par des gestes instinctifs, la tête ailleurs…


G

Elle cogitait :

« Ils n’avaient pas l’air d’avoir été trop impressionnés, après notre discussion… à   croire qu’ils étaient déjà préparés à le renconter un jour où l’autre… Si j’avais su comment cela allait se passé, je m’y serais prise autrement…


H

Les effets du bain moussant commençaient à la plonger dans une douce torpeur… Ses muscles se relâchaient peu à peu… Elle ferma les yeux…


I

Se revoyant avec ses enfants, le cœur pincé de savoir qu’ils allaient vivre un des moments les plus important de leurs petites existences…


J

- Bonjour Myliss.

-Bonjour Jazz. Je me suis doutée que tu allais appelé.

- Crois tu que je peux venir ? il n’est pas trop
tôt ?

- Non non, pas du tout, nous sommes prêts… Avait-elle répondu, consciente que le moment était venu de confronter ses enfants à leur père…

- ( d’une voix ému) : Myliss, je suis désolé… Je m’en veux…

- Nous t’attendons…


K

De son côté, le soir de ce « fameux dîner », Jazz,  était resté chez Tatiana, cette dernière avait jugé que dans l’état émotionnel où il se trouvais, suite au départ précipité de Myliss : il ferait mieux de rester en leur compagnie… Stephen avait été une épaule sûre…

Stephen - Jazz, mon frère, je m’excuse de t’avoir mis dans l’embarras. Mais quand Tatiana m’a parler de son amie, je m’étais laisser dire que vous pourriez fort bien vous entendre…


L

Jazz - Vous avez donc comploté dans notre dos !

-Stephen - Non Jazz… Nous avons tous été victimes des circonstances, tout ceci n’est que pure coïncidence ! Et puis tu ne m’avais jamais montré de photos…

Tatiana - Elle ne parlait pas de toi. C’est une femme de caractère, jamais à se plaindre… Depuis qu’on se connaît, elle n’a jamais prononcé ton nom…


M

Anéanti, n’étant pas d’humeur aux explications, Jazz avait pris congé…

Stephen - Laissons le, je le connais, il est solide, il s’en sortira…


N

Il avait erré, l’âme en peine, confronté aux démonts de la nuit, et à la solitude… Jusqu’au petit jour où las d’avoir trop réfléchit, il avait regagné son hôtel…


P

Le décalage horaire, les retrouvailles avec Myliss, l’annonce de sa paternité, tout cela il ne l’avait pas rêvé…

« Qu ‘en reste-t-il aujourd’hui » pensait-il. Accoudé au comptoir…

-Un whisky ! Double !

«  Mais qu’ est ce qui a bien pu me passé par la tête ? Maintenant c’est à un juge de me dire si oui ou non j’ai le droit de voir MES enfants ! »


Q

La main crispée sur le verre, la mâchoire serrée, il bu le breuvage fort et sec d’un trait…

-Un autre !…

Le sang bouillant, l’alcool brûlait sa gorge… Mais lui restait de marbre, sans sourcillé, avec en tête un seul souvenir ... Celui de sa méprise quand Myliss lui avait avoué qu’au lieu d’un enfant, ils en avaient trois !

« J’ai été stupide ! » se disait-il !


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L’espace d’un instant, transporté dans un passé kaléidoscopique... Reprenant le film de son horreur…   


S

Les quelques marches qui l’avaient séparé de la porte d’entée lui étaient apparues infranchissables…

- Bonsoir Jazz, tu n’es pas le bienvenu, je tiens à te le dire tout de suite… mais entres donc, je vais les chercher…


T

Il avait pourtant réagit :

- Attends !…

Mais déjà, il avait été trop tard, elle s’était déjà éclipsée dans le couloir qui menait aux chambres.


U

Il avait fermé les yeux, de peur sans aucuns doutes... décontenancé par la conduite qu’il aurait du tenir… Puis les avait rouvert…

-Jazz. Voici Jordan, May et Molly !


V

Ahuri, il n’avait pu s’empêcher de demander :

Jazz - C’est lequel le mien ?

Myliss -  (plutôt heurtée dans son amour propre) : Ce sont des triplés Jazz…

Les triplés  - (en cœur…chose très curieuse chez eux...) : Bonsoir…papa !


W

Déboussolé, il ne savait plus à quel saint se vouer ! Myliss avait reconduit les enfants pour leur épargner le spectacle !

Visiblement pas du tout préparé à cette nouvelle, il s’était vu divaguer, en prise avec un fou rire et une intense douleur au ventre, pour ensuite prendre ses jambe à son cou, loin de cette maisonnette, et de tout ce qu’elle représentait…


X

Il avait essayé de rappeler, mais en vain, la jeune mère jugeant que le mal était fait, et que ses enfants n’avaient nul besoin d’un père instable en ce moment…


Y

Poussant Jazz à l’extrême… Les avocats, suite au retour de l’époux, avaient à sa demande, rouvert le dossier du divorce relatif à la disparition, pour le remettre au greffe du tribunal compétent…

C’est ainsi que chacun d’eux avait reçu une convocation provenant du cabinet du juge Armstrong…


Z

Ce Mâtin là, les passants préssés, les commerçants occupés à décorer leurs vitrines, en cette veille de fête, les boutiques qui ouvraient leurs lourds rideaux métalliques ne virent pas sortir du bureau du juge, ce jeune homme à l’air perdu, se dirigeant d’un pas rapide vers le bar le plus proche, pour y vider la moitié d’une bouteille de whisky sans glace ! Sachant pertinemment que l’abus d’alcool nuirait à sa santé...

27 octobre 2006

bannière

Voici la bannière de ce blog 
Si tu veux faire un lien...

J'espère qu'elle ne fera pas  "tâche" sur ton site !
Question design ...


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